Vaucottes sur Mer avec les Randonneurs de Noyelles les Vermelles

Week-end de Pentecôte en Seine Maritime pour 22 randonneurs Noyellois. Ils sont partis le vendredi en covoiturage de divers endroits du secteur de Noyelles, Liévin, Mazingarbe, Athies, Noyelles et a des horaires variables suivant les disponibilités et pour trois autres le samedi de Dammarie les Lys (77).

Tous sont arrivés a bon port et sans encombre, au Gite de Vaucottes, des « Amis de la Nature » les premiers on allumé une flambée dans l’âtre du séjour, l’air est un peu humide, vers 8h trois voitures étaient arrivées, deux autres sont arrivées vers 9h30, chambrée réparties et les bagages rangés, la table mise et le repas en préparation (Coquillettes-Bolognaise) tous étaient heureux de se retrouver.

Le samedi matin dés 6h00, le ciel est bleu, mais l’air un peu frais, il est vrai que la mer n’est qu’a 1Km, les levés s’échelonnent, les petits déjeuner suivent dans la salle à manger, les tours de douches et cabinets de toilettes également, petite attente supplémentaire pour attendre les ‘’Parisiens’’, et premier départ en rando, là encore covoiturage vers Bretteville du Grand Caux à 20 minutes de route.

Départ du Musée du cidre après une visite commentée de Mr Vincent Godefroy propriétaire cidricole, qui commença par l’histoire du cidre en France en Europe et dans le monde, son élaboration, ses différentes déclinaisons, jus, brut, alcool… le matériel ancien, puis le verger ses habitants, ses différentes formes, les variétés de pommes.

Oie Normande aux yeux bleus

Pigeonnier symbole de richesse autrefois.

Le lieu un beau ‘’Clos Masure’’ datant du début du 16éme siècle, le pigeonnier en témoigne, puis la présentation, des oies Normande, au plumage Blanc et Gris pour la femelle et totalement Blanc pour le mâle, animal rustique, du pays, vivant dans le prés, amateur d’herbes et de pommes, plus petit que ses cousins avec la particularité d’avoir les yeux bleus. La visite se termina par une dégustation des produits cidricole, et un tour de la boutique afin de remplir le cabas de bonnes choses du terroir.

L’heure du picnic étant venue, le vent s’étant levé nous nous abritons sous le hangar, chacun se sert dans la glacière préparée le matin par les randonneurs, gracieusement le propriétaire des lieux nous apporta plusieurs bouteilles de sa production.

La pause se terminant, les chaussures aux pieds, le groupe, s’engagea sur la route dans une campagne vallonnée, en direction de la vitrine du lin, au milieu des champs de seigle de pomme de terre et de LIN ! Cette petite fleur bleu discrète qui ne s’épanouie que quelque heures dan le milieu de la journée. Arrêt à la Vitrine du Lin, un ‘’Clos Masure’’ charmant avec ses pommiers ses vaches « Blanche et Rouge » un petit espace de vente au rez de chaussée, d’une demeure ancienne typiquement cauchoise du XVIIe siècle. Les meubles de famille regorgent de torchons, serviettes, chemises, produits pour le soin du corps, objets de décoration... un choix énorme rigoureusement sélectionné par Antoine et Anne Décultot. Située au 1er étage de la Maison de Maître juste au dessus de la boutique, la salle est uniquement dédiée au Lin.

Le Manoir                                                                   La fleur Bleu du Lin

Tresses de Lin suivant la qualité.

Produits fini en Lin
Elle regorge de photos, livres, documentations

à consulter sur place, de produits finis à base de lin,

d'une vidéo sur la culture du lin (environ 20 mn du semis au produit fini).

                                                  

Le retour vers notre lieu de départ s’effectua par une traversée de Bretteville du Grand Caux, son église de pierres blanche (ressemblant beaucoup a celle de Mazingarbe mis a part la flèche du clocher !) sa Mairie-Ecole du début du XXème siècle, de retour à la cidrerie, direction Fécamp, après un petit rafraîchissement et la traditionnelle pause « pipi »

Fécamp, 20 minute de route vers l’Ancienne capitale du Duché de Normandie, grand port morutier.

   Un port qui connu autrefois une grande activité 

Au bord de la Manche, les Calètes, premiers habitants de Fécamp, ont préféré la sécurité des hauteurs à la vallée, alors occupée par un marécage insalubre. Dès la période romaine se crée un village de pêcheurs qui prend le nom de « fi scannum », dérivé de « fi sk » signifiant poisson en vieux scandinave.

Une abbaye de moniales, religieuses suivant une règle monastique, naît au VIIe siècle pour disparaître au IXe siècle du fait de la menace des raids Viking. Les fouilles archéologiques ont révélé que les bâtiments avaient été détruits par incendie des lieux. Un siècle plus tard, ces conquérants devenus ducs de Normandie font de la ville une de leurs capitales. Ils bâtissent un palais doté d’une large enceinte et afin de prouver leur conversion au christianisme, fondent l’abbaye de la Sainte-Trinité.

Le duc Richard II (996-1026), surnommé le « père des moines » fait venir en 1001 le célèbre abbé bénédictin Guillaume de Volpiano qui participe également à la renaissance des abbayes de Jumièges, St-Ouen de Rouen et St-Wandrille.

En 1067, le duc Guillaume Le Conquérant fête sa victoire de Hastings (1066) au Palais de Fécamp puis délaisse la cité pour s’établir à Caen, nouvelle capitale du duché. L’abbaye de Fécamp est le deuxième lieu de pèlerinage en Normandie après le Mont-Saint-Michel. La relique du Précieux-Sang attire une foule de voyageurs du XIIe au XIXe siècle, et ait la fortune de la communauté religieuse, complétée par les revenus des biens fonciers, en France et jusqu’en Angleterre.

Cependant, dès le XVIe siècle, l’autorité de l’Abbaye décline. Rétablie par les Mauristes vers 1650, bénédictins réformateurs, la communauté opère un redressement tant spirituel que matériel.

À la Révolution, elle quitte définitivement les lieux qui sont rachetés par la ville et occupés par la mairie en 1856. La pêche fait vivre une grande partie de la population : un métier en mer vaut quatre métiers à terre. Entre 1901 et 1905, on compte 69 trois-mâts immatriculés à Fécamp. Les chantiers de construction navale ne suffisent plus à honorer toutes les commandes !

À partir de 1931, les chalutiers remplacent les voiliers et font de Fécamp la capitale des Terre-Neuvas. Mais la réglementation nationale sonne bientôt le glas du Grand Métier, celui de la pêche de la morue à Terre-Neuve et dans le Nord de l’Atlantique. Le dernier grand chalutier « Le Dauphin » quitte le port en 1987L'entrée du port  de Fécamp
Après ce petit moment d’histoire revenons a notre sortie, une ballade autour du port, avec un passage au marché aux poissons pour le repas du soir, Daurades et maquereaux seront au menu. De retour au Gîte, les bûches crépitent a nouveau dans l’âtre, le barbecue est mis en route à l’extérieur !

 Ce soir notre amie Aline fête son anniversaire, pour l’occasion elle nous a ramené son « Rhum arrangé » conversation de toutes sortes, blagues et rires emplissent la maison, deux randonneurs venu de région parisienne sont là aussi et logent dans la petite chambre du RdC, ils sont les bienvenus, et partagent l'apéro. Le repas est apprécié de tous par son originalité, se clôture par fromages (Brie et Brebis) et Roses des sables de l’ami Louis, distribution de petits cadeaux souvenir par Michel une attention apprécié de toutes et tous.Une bonne soirée comme savent les aiment le Randonneurs Noyellois.Fonds d'Etigue

Le lendemain le levé est aussi fluide que la veille,

malgré l’exiguïté des lieux, tous le monde est prêt

a l’heure, pour une grande journée de marche le

long des falaises, le départ est pris depuis le chalet,

par le chemin de la cavée qui mène à Vattetot sur Mer,

pour rejoindre la variante du GR 21,

que nous quittons ensuite pour descendre le fond d’Etigue, là nous rejoignons la valleuse du curé par la falaise (point de vue imprenable) là nous reprenons le parcours du GR 21 jusqu'à Etretat que nous abordons sous les petites averses. Le ravitaillement nous as rejoint au pied de la flèche est érigée en 1963 (60° d’inclinaison et 24 m de hauteur sur axe). Il a été construit en hommage à Nungesser et Coli, les premiers aviateurs qui tentèrent le 8 mai 1927 de traverser l’Atlantique Nord à bord de l’Oiseau Blanc.
Monument Nungesser et Coli

Non loin de la Chapelle Notre Dame de la Garde, A la suite d’une mission prêchée par le Révérend Père Michel en 1854, les habitants décidèrent d’élever une chapelle dédiée à la Sainte Vierge. Les marins portèrent à dos et à bras les matériaux destinés à l’édifice. Le 6 août 1856, elle fut bénie. Détruite en août 1942, une nouvelle chapelle fut reconstruite et inaugurée le 22 août 1950.
Chapelle N-D de la Garde

Après le picnic, quartiers libres dans Etretat, les groupes s’organisent, shopping, découvertes, le vieux marché Initialement, une ferme, une mare, un canal et un petit pont occupaient la place. Suite à des pluies torrentielles répétées, la mare fut comblée et devint la place du marché où s’élevèrent de petites cabanes de bois.

En 1926, la municipalité décide la construction des halles par les Compagnons de la Manche avec des bois de la ville de Brionne. Ces halles abritent aujourd’hui des boutiques.
Etretat vue sur la Porte d'Aval
Une plaque commémorative des deux guerres mondiales rappelle qu’il y eut à Etretat un hôpital militaire.
La grotte prés de la Porte d'Aval, marée basse.

La plage de galets les falaises sont aussi des lieux

 de découvertes, sa faune sa flore ses pêcheurs.








Anémones de mer a marée basse.
(les petites taches sombres)






La côte est rude pour le retour!

Vers 16h00 le signal du retour est donné au point de rendez-vous, direction la Ferme du Mont, du bas de la ville, les randonneurs s’attaquent à une rue très pentue, pour rejoindre la côte de N-D de la Garde, de là nous rejoignons, un chemin pierreux prés d’une maison de retraite, 80m de dénivelé sur moins d’un kilomètre, une belle mise en jambe,

le plus gros est fait, mais le chemin est une longue ligne droite, sous les embruns, un peu trop de macadam tout au long du retour, mais la bonne humeur toujours présente, jusqu’au retour au logement, en chantant, le midi, les amis de la nature de la section de Fécamp, se sont permis d’occuper les lieux ! Sans prévenir « Ils s’en gardent selon ‘’leur règlement’’ le droit et même de monter dans les chambres soit disant pour en vérifier la fermeture des fenêtres ! Ce qui peu être fait de l’extérieur !! Mais nous savons a quoi nous en tenir, malgré l’endroit charmant, il sera EVITE dans l’avenir, des gens très distant et méprisant au dire des quelques Noyellois resté sur place, extrait de leur charte « Lieux de rencontres ouverts et internationaux et solidaires, Les maisons AN sont des lieux de rencontres vivants et ouverts. Tous les visiteurs ayant une attitude de base démocratique, tolérante et solidaire sont les bienvenus. » Choses qu’ils ne paraissent pas appliquer!

Mais après une baisse de moral, la bonne humeur reviens doucement, dans la soirée, autour le la table, toast, œuf durs, salade d’haricots vert rôti de dindonneau, fromage, devant la cheminée crépitante.

Le lundi matin dernière journée, dernier levé, préparation des bagages, dernier départ pour une rando autour de Vattetot, direction la plage de Vaucottes, La valleuse de Vaucottes est saisissante de beauté, escale incontournable sur le GR 21… le charmant chemin qui descend jusqu’à la mer vous promène entre les deux versants de la vallée, où se dressent des manoirs délicats et des villas étonnantes et somptueuses.

La plage de Vaucottes

 Dans l’une d’elle, la Villa Marie-Louise, séjourna Maurice Leblanc, auteur des célèbres aventures d’ Arsène Lupin. puis direction le GR 21 que nous avons traversé à l’entrée du hameau, belle montée a travers bois et champs vers Vattetot,
Eglise St Pierre de Vattetot.

Dans le bourg, l’église Saint-Pierre qui date du XIIe siècle est remaniée plusieurs fois jusqu’au XIXe siècle ; c’est un bel exemple de tour lanterne, dans la tradition normande, permettant à la lumière de pénétrer dans l’édifice. Passage devant le restaurant ou le midi nous allons prendre le dernier repas ensemble, redescente vers la ferme du Gros Chêne et retour par le chemin de la cavée.

Photo du départ

Petit pot de départ sous l’appentis, dernière photo de groupe, embarquement dans les véhicule et direction, ‘’Le puits fleuri’’ sympathique établissement, au menu, croustillant de queue de bœuf (une découverte), poisson du jour (pavé de cabillaud) plateau de fromage (très bien garni) et dessert (maison) un bon repas, la rumeur sur la qualité du restaurant lors du repérage, n’était pas vaine !

A la sortie ce sont les au revoir a chacun reprend la route !