Avec un peu de retard, je vous rend compte de la randonnée du 13 mars. Le beau temps a accompagné les 12 randonneurs Noyellois qui se sont retrouvé, a l'invitation de Sylvie et Daniel sur le parking de l'espace Guy Emerton (Maire de Fouquiéres de 1977 à 1998, il fut a l'origine de la création des zones d'activités "Actipolis, Parc des Chartreux" et des stuctures intercommunales de l'arrondissement)
Fouquiéres petit village dont on trouve des traces dans des écrit de 1098. Le groupe pris donc la direction de l'Église St Vaast de Fouquiéres, un beau monument , rénové au XVII ème siècle qui possède depuis 1784 le mobilier du Prieuré St Pry qui se situait non loin de là (actuellement derrière Décathlon)construit vers 1729, et ravagé par un incendie en 1784, il était occupé par les moines de St Bertin, il as été vendu au Domaine National à la Révolution, a noté dans le cimetière entourant l'église un Tilleul classé aux monuments historique depuis 1929.
Le groupe traverse le hameau de l'Église par la rue de l'église, en direction de Gosnay jusqu'en bordure de l'autoroute A26, longé jusqu'à la route reliant Gosnay et Fouquereuil, passage sous l'autoroute et bifurcation a gauche par un chemin menant au cimetière de Gosnay enjambant tour a tour la Lawe et la Blanche , non loin de la Chartreuse du Val St Esprit,
"La sucrerie attenante a été installée dans les bâtiments d' une chartreuse d' hommes fondée en 1322 et vendue comme bien national en 1791. Le logement patronal, dit château Gamot, est l' ancien logis des hôtes. La société Gamot frères s' était installée dans les lieux pour fabriquer du sucre au cours du 19e siècle."
arrivé a Gosnay prés de l'église St Leger, magnifiquement restaurée et décorée d'oeuvres (tableaux et vitraux ) de Mr René Ducourant artiste de la commune.Un lieux a visiter!
virage a droite vers le centre, puis a gauche vers le stade de foot, pour découvrir au détour de la route, la chartreuse du Mont Ste Marie en bordure du Bois des Dames, petit tour dans les lieux .C’est le seul lieu au monde où deux Monastères de Chartreux ont cohabité durant plusieurs siècles.
D’une part, la Chartreuse du Val Saint Esprit créée en 1320 par Mahaut d'Artois et Thierry d'Hireçon.
Elle est devenue depuis 1986 un haut lieu gastronomique et hôtelier, référence exceptionnelle pour le tourisme international.
D’autre part, la Chartreuse du Mont Sainte-Marie. C’est une des seules Chartreuses où subsistent encore des vestiges médiévaux.
Le département « Histoire » de l'Université d'Artois y fait des fouilles depuis 1998.
Chartreuse du Mont Ste Marie.
Gosnacum est une bourgade déjà citée dès le Xlème siècle. N'a-t-on pas trouvé au Bois des Dames, près du Mont Sainte Marie un cimetière gallo-romain ?
Au XlVème siècle, l'Evêque d'Arras détient la dîme de Gosnay que Robert II de Béthune lui avait offerte.
Thierry d'Hireçon, serviteur dévoué de Robert II, puis agent de Philippe Le Bel, fait bâtir un château fortifié à Gosnay. Il occupe par la suite les fonctions de Conseiller de la Comtesse Mahaut d'Artois et de véritable Ministre d'Etat. Juste avant sa mort, il sera nommé Evêque d’Arras.
Une légende nous raconte l’origine des Chartreuses.
Une jeune servante de la Comtesse Mahaut , Alix, se retrouva enceinte sans être mariée. Pour la Comtesse , c’était une faute abominable. Alix convoquée devant son tribunal et sommée de dénoncer l'auteur de ce délit, refusa de le faire. Le jeune homme caché au fond de l'assistance n'eut pas son courage et se sauva. Alix fut condamnée à être enterrée vivante et l'exécution eut lieu le soir même aux abords du château.
On dit alors que après cette mort violente, l'esprit d'Alix hanta le village. On appela donc cette vallée « Le Val des Esprits ». A la fin de sa vie, Mahaut fut prise de remords au souvenir de tous ses méfaits et crimes
En 1320, avec son conseiller Thierry d'Hireçon, elle créa le long de la Lawe , en face de son château, la Chartreuse , qu'on appellera désormais la Chartreuse du Val Saint Esprit.
En 1329, de l'autre côté de Gosnay, sur les pentes du Bois des Dames, elle fit construire la Chartreuse du Mont Sainte Marie. Celle-ci accueillit des moniales jusqu'en 1791. Il n’y aura que 5 Chartreuses pour les femmes en France.
Un hôpital complétait cet ensemble, étonnant dans cette bourgade qui ne comptait alors qu'une quarantaine d'habitants.
et nous reprenons le chemin qui nous mène sur les cavaliers qui vont vers le terril de la Cuisse Maraune (le nom demeure d'origine inconnue)
D’une part, la Chartreuse du Val Saint Esprit créée en 1320 par Mahaut d'Artois et Thierry d'Hireçon.
Elle est devenue depuis 1986 un haut lieu gastronomique et hôtelier, référence exceptionnelle pour le tourisme international.
D’autre part, la Chartreuse du Mont Sainte-Marie. C’est une des seules Chartreuses où subsistent encore des vestiges médiévaux.
Le département « Histoire » de l'Université d'Artois y fait des fouilles depuis 1998.
Gosnacum est une bourgade déjà citée dès le Xlème siècle. N'a-t-on pas trouvé au Bois des Dames, près du Mont Sainte Marie un cimetière gallo-romain ?
Au XlVème siècle, l'Evêque d'Arras détient la dîme de Gosnay que Robert II de Béthune lui avait offerte.
Thierry d'Hireçon, serviteur dévoué de Robert II, puis agent de Philippe Le Bel, fait bâtir un château fortifié à Gosnay. Il occupe par la suite les fonctions de Conseiller de la Comtesse Mahaut d'Artois et de véritable Ministre d'Etat. Juste avant sa mort, il sera nommé Evêque d’Arras.
Une légende nous raconte l’origine des Chartreuses.
Une jeune servante de la Comtesse Mahaut , Alix, se retrouva enceinte sans être mariée. Pour la Comtesse , c’était une faute abominable. Alix convoquée devant son tribunal et sommée de dénoncer l'auteur de ce délit, refusa de le faire. Le jeune homme caché au fond de l'assistance n'eut pas son courage et se sauva. Alix fut condamnée à être enterrée vivante et l'exécution eut lieu le soir même aux abords du château.
On dit alors que après cette mort violente, l'esprit d'Alix hanta le village. On appela donc cette vallée « Le Val des Esprits ». A la fin de sa vie, Mahaut fut prise de remords au souvenir de tous ses méfaits et crimes
En 1320, avec son conseiller Thierry d'Hireçon, elle créa le long de la Lawe , en face de son château, la Chartreuse , qu'on appellera désormais la Chartreuse du Val Saint Esprit.
En 1329, de l'autre côté de Gosnay, sur les pentes du Bois des Dames, elle fit construire la Chartreuse du Mont Sainte Marie. Celle-ci accueillit des moniales jusqu'en 1791. Il n’y aura que 5 Chartreuses pour les femmes en France.
Un hôpital complétait cet ensemble, étonnant dans cette bourgade qui ne comptait alors qu'une quarantaine d'habitants.
et nous reprenons le chemin qui nous mène sur les cavaliers qui vont vers le terril de la Cuisse Maraune (le nom demeure d'origine inconnue)
ce n'est pas un terril d'exploitation mais de stockage, en effet aucun carreau de fosse n'est a proximité, mais les wagons de charbon arrivaient de Bruay pour y être trié, le charbon partait sur Béthune , pour le transport par voie fluviale ou par chemin de fer, les déchets ont formé le terril, cela ce passait entre 1930 et 1950. De là rejoignons la ligne de chemin de fer a la gare de Fouquereuil (1ére gare de triage du Nord en 1930/50, charbon betteraves, bestiaux, vin, briques y transitaient. Elle comptait 500 employés et 45 voies de garage.), descendons la rue vers le marais d'Annezin (d'une taille minime par rapport a sa superficie du début du 20éme siècle) Aujourd’hui remarquable exemple de réhabilitation et de mise en valeur d’un site naturel, le marais eut longtemps une grande importance sur le plan économique.
Pendant des siècles, une population paysanne y fit paître de petits troupeaux de vaches ou de moutons sur les pacages ou près communaux situés à l’intérieur du marais. La jouissance de ces pâturages était fréquemment contestée dans sa partie limitrophe par les habitants de Fouquereuil et l’arbitrage du tribunal ou du seigneur local était souvent sollicité comme l’atteste le Registre des délibérations de la commune d’Annezin.
Les ressources de la commune étaient très limitées et les ventes d’arbres (ex : la commune compte 20 ha et 3 147 pieds d’arbres en 1808) mais aussi d’herbes et de branches représentent alors ¼ des recettes municipales avec la location de parcelles de terrain fertile arrachées au marais, les taxes de pâturage, de droits de pêche et de chasse.
Pour Annezin on suppose que la localité tire son nom de "agnio" qui signifie "eau-vive" version qui atteste qu'une belle riviére y coulait.
Pendant des siècles, une population paysanne y fit paître de petits troupeaux de vaches ou de moutons sur les pacages ou près communaux situés à l’intérieur du marais. La jouissance de ces pâturages était fréquemment contestée dans sa partie limitrophe par les habitants de Fouquereuil et l’arbitrage du tribunal ou du seigneur local était souvent sollicité comme l’atteste le Registre des délibérations de la commune d’Annezin.
Les ressources de la commune étaient très limitées et les ventes d’arbres (ex : la commune compte 20 ha et 3 147 pieds d’arbres en 1808) mais aussi d’herbes et de branches représentent alors ¼ des recettes municipales avec la location de parcelles de terrain fertile arrachées au marais, les taxes de pâturage, de droits de pêche et de chasse.
Pour Annezin on suppose que la localité tire son nom de "agnio" qui signifie "eau-vive" version qui atteste qu'une belle riviére y coulait.
les petits ponts se succèdent, le passage sous les voies de chemin de fer aussi et parfois même s'enchevêtre. Un petit coup d'oeil sur le golf de Béthune ( un 9 trous sympathique et bien accessible) et le chemin longe a nouveau un cour d'eau et des marais, c'est la Blanche que nous longeons jusqu'à notre point de départ. Une bonne ballade!
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