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lundi 4 octobre 2010

Sur les traces de Buridan

Ce 5 septembre, une dizaine de Randonneurs Noyellois, étaient au rendez-vous pour s'élancer sur les Pas de Buridan (Jean Buridan, en latin Joannes Buridanus (1292 - 1363), philosophe français, docteur scolastique, fut l’instigateur du scepticisme religieux* en Europe). Place du Maréchal-Joffre (anciennement Place du Marché aux chevaux) Place du Maréchal-Joffre À la fin de ce siècle, on continue d'y vendre des chevaux, derriére la Poste, en descendant vers le bas le la place, sur la gauche ils rejoingnirent la Place Ch. de Gaulle, ancien emplacement du canal comblé dans les années 70, un coup d'oeil sur Brasserie et la malterie De source orale la brasserie-malterie, appelée petite brasserie, aurait été construite en 1908 par Oscar Flament, qui y adjoint une maison. Vers 1922-1924 un autre bâtiment à usage de brasserie, dite grande brasserie, accompagné d' un bureau, d' un magasin à liqueurs et d' écuries, est édifié. Ce batiment est aujourd'hui transformé en résidence habitation.
Un peu plus loin toujours sur la gauche l'ancienne minoterie, il est vrai que Béthune fut depuis longtemps un marche aux blé en témoigne les nombreux emplacements de moulins dans la ville, et ici à Catorive, Moulins de Catorive ou de Saint-Vaast Localisation imprécise ; secteur des rues des Quatre- Faces, de la Tannerie, passage devant les anciens batiment des "Voies Navigables"la Lawe passée, les marcheurs rejoignent la place Pasteur, pour découvrir la Maison d'arrêts, Place Marmottan, rues Pierre-Curie et du Tribunal. Vers 1793, une partie du couvent des Dames de la Paix est transformée en maison d'arrêt.Le chemin se poursuit devant le Tribunal, et la sous préfecture, les ancien établissements SOBEAL (fabrique de margarine des années 70)pour arrivé sur l'emplacement du Moulin du Colombier* Rues Léon-Blum et Fernand-Bar. Vers 1708, la construction proche d'un magasin à fourrage gêne le moulin qui n'a plus assez de vent. Endommagé lors du siège de 1710, son propriétaire tente d'obtenir, vers 1734, l'autorisation de le transporter en un endroit mieux exposé. Finalement, il est vendu à un marchand de Saint-Omer qui le fait démonter et emporter par voie d'eau en 1736

Direction rue de la Délivrance LA CHARITE : Le monument fut construit au XVIIIe siècle. Les sœurs de la Charité soignaient les pauvres et les malades. En 1854, le lieu devient un bureau de bienfaisance et un orphelinat de jeunes filles dirigé par les religieuses jusqu’en 1954.

Depuis, la Charité, restaurée, est devenue la maison des associations. puis au bout de la rue du tir Carrière d'extraction et magasin de grès Rue du Tir et place du 73e Un texte de 1776, relatif au cimetière Sainte-Croix, mentionne que le chapitre y fait ouvrir des terres d'où on tirait le grès et qu'une partie du cimetière sert à son stockage, magasin de grès, une autre partie restant impraticable à cause du roc qui s'y rencontre.

A droite Collégiale Sainte-Croix Place Sévigné et rue du Tir, "Polyclinique de l'Artois" direction rue Poterne et là, Salines et savonnerie Impasse de la Calandre Mentionnées en 1766, arrivée rue St Pry descente vers le bas de la rue en admirant les balcons a volutes, et vielle porte cochére,
la chapelle saint-pry construite en 1828, la chapelle est le dernier bâtiment subsistant de l’ancien hôpital. Elle a été rénovée en 1992. Cette Chapelle est aujourd'hui le lieu d'exposition du Musée d'Ethnlogie Régionale (plus de 200 m2 de surface d’exposition) en continuant un peu plus loin, des vestige de bastion de la portes St Pry sur l'emplacement de l'ancien Hôpital, et sur la


gauche, au pied des batiments de la résidence Vauban, les derniers vestiges des fortifications de Béthune.













Remonter par la rue Emile Zola et passage devant Les RECOLLETS : L’ordre des franciscains s’établit dans la cité en 1257. Ce serait au XIV ème siècle qu

e ces franciscains dits Récollets s’installent dans la rue Saint-Pry. Vers 1515, l’église, dont il reste la nef centrale aujourd’hui, est édifiée. Le couvent des Récollets rassemblait plusieurs corporations. A la Révolution, les religieux sont expulsés et les bâtiments vendus. De 1818 à 1832, les Récollets accueillent une fabrique de sucre. Le site est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1973. Situé non loin du beffroi. Impossible donc de rester insensible au charme de cet endroit prestigieux qui officie comme restaurant le midi et, surtout, propose des salons aux titres évocateurs – Napoléon, Charles Quint, Catherine de Médicis, mais aussi Bourvil ou Fernandel… Avec une vue sur les vestiges de l’ancien couvent, chaque salon reflète donc un style ou une époque. Banquets, séminaires, déjeuners et dîners-spectacles, fêtes familiales ou cocktails, l’endroit s’adapte à tous les besoins, tout en gardant son atmosphère fascinante. les randonneurs remontent ensuite la rue St Pry, pour emprunter la rue des Charitables ,ou ils y ont leurs "Maison" L'histoire de cette confrérie débute en 1188 lorsqu'une épidémie de peste dévaste la région. Personne ne voulait plus enterrer les morts, ni soigner les malades.C'est alors que Saint-Eloi apparut en songe à Gautier de Béthune et Germon de Beuvry, deux maréchaux ferrants en leur demandant de fonder une « karité » (une charité).Les deux hommes se rencontrent à la source de Quinty pour se raconter leur vision.Encouragés par Robert V de Béthune et sur les conseils du prieur de Saint-Pry, Rogon, ils fondent la Confrérie des Charitables de Saint-Eloi. Leur tâche consiste à accompagner et à enterrer les morts sans distinction.
Les charitables poursuivent encore aujourd’hui leur action d’accompagnement et viennent en aide auprès des personnes en grandes difficultés.Bien que placée sous le patronage de Saint-Eloi, la Confrérie des Charitables est laïque depuis 1853. Il s’agit aujourd’hui d’une association régie par la loi de 1901.Chaque année, en septembre, le dimanche suivant la Saint-Mathieu, a lieu la traditionnelle « procession à naviaux » évoquant la rencontre de Germon et de Gautier. Naviaux signifie « navets », ces légumes étaient utilisés par les charitables pour se protéger des maladies.Lors de cette procession, chaque charitable porte une baguette blanche ornée de buis, de thym et de fleurs dont les odeurs fortes étaient censées éloigner le mal. Au mois de juin, les charitables font le tour de la ville pour effectuer « la quête des petits plombs » qui est une distribution gratuite de petits pains. la promenade se poursuit ensuite vers le Théâtre, un coup d'oeil sur l'ancienne caserne de pompier et son superbe fronton art-déco,


derriére le Théâtre la tour St ignace (en refection) Inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1969, cette tour d’artillerie du XVème siècle est l’un des rares vestiges des fortifications de la ville avec le bastion Saint-Pry. Cette tour a connu de nombreuses fonctions : glacière, magasin à poudre, chapelle et château d’eau. Son nom de Saint-Ignace est issu de sa position à proximité de l’ancien Collège des Jésuites, ordre créé par Ignace de Loyola. Puis direction la place St Eloi, rue de Lille et la rue Gauthier, là encore un emplacement de moulin le Moulin des Sablières À l'angle des rues Gauthier, Jean-Macé et des Sablières :Moulin à vent attesté par un plan du début du XVIIIe siècle.Plan 1705. Poursuite du trajet par la rue des sabliéres et la rue Dubuisson, pour rejoindre la Rue de Lille, passage devant le Moulin à Tabac Béthune, qui a rebaptisé sa rue du Moulin-à-Tabac, qui a oublié que le parc de la rue du Perroy était autrefois la cour d'un magasin à tabac qui a brûlé dans les années cinquante. On va replanter de l'herbe à Nicot à Verquin, à Vieille-Chapelle, à Douvrin et à Bruay. Cette fois, ce n'est pas pour la rouler en cigarettes mais pour surveiller la qualité de l'air, retour sur la place St Eloi par la rue du Perroy et du Fg d'Arras, puis vers le centre en admirant les frontons des maisons de la rue d'Arras,




























jusqu'a la place du 73émeRI, régiment Béthunois qui s'est illustré durant le conflit 14/18 ( Craonne, la Somme, Ypres, le chemin de Dames, la Marne) vers l'Eglise St Vaast Sur ordonnance de Charles Quint, l’église, construite à l’origine sur le site de l’actuelle place Pasteur, est érigée intra-muros en 1547.
Totalement détruite en 1918, l’église est reconstruite par L.M. Cordonnier de 1924 à 1927. Usant de tous les matériaux (briques, mosaïques, vitraux), Cordonnier s’inspire de l’art byzantin, de l’art déco pour rendre un intérieur chaleureux et clair. Les statues de Réal del Sarte, un triptyque signé Ducourant enrichissent l’ensemble.
Les vitraux, inscrits M.H., retracent l’histoire de Saint-Vaast et usent d’anachronismes pour évoquer l’histoire moderne de la cité. Le buffet d’orgue de facture allemande est un exemplaire unique en France. Puis reprise du chemin vers la Grand Place et le BEFFROI : Symbole de l’Histoire médiévale et contemporaine de Béthune, le Beffroi surplombe la ville. Situé sur la Grand - Place, il est le centre géographique, politique, historique, culturel et affectif de la ville. Parmi ses fonctions nombreuses, il faut rappeler celle qui en fait un point d’observation idéal pour scruter la campagne environnante et prévenir du danger. Le beffroi de Béthune incarne aussi au nom de l’histoire les franchises communales de la ville, ces libertés coutumières octroyées aux bourgeois par les comtes d’Artois. Il est le symbole du Nord - Pas - de - Calais : la silhouette du beffroi béthunois a en effet été choisie par le Conseil Général pour servir de logo à la Région.
Quelques dates
1346 : construction du premier beffroi en bois qui abrite une prison
1388 : reconstruction du beffroi en grès. Il possède une tour (surélevée d’un étage en 1437,) haute de 33 m, L’escalier comprend 133 marches. A cette époque on accédait à la halle aux draps en passant sous le beffroi par l’arcade est.
1664 : La Halle aux draps brûle dans un incendie. Elle est rasée, laissant le beffroi seul sur la grand’place que des échoppes et commerces et un marché viendront animer.
1668 : Le dragon placé au dessus du campanile en 1503 devient une girouette indiquant la direction du vent (longueur 1,77m et hauteur de la base de la tête 0,90 m.
1773 : le carillon de 6 cloches est remplacé par 36 nouvelles cloches...
Retour au point de départ. Une belle promenade ensoleillée
















*« Qu'il existe une volonté. - Que d'ailleurs l'âme a une telle puissance, bien que n'étant déterminée par aucunes choses extérieures, cela se peut très commodément expliquer par l'exemple de (l'ânesse) de Buridan. Si en effet l'on suppose un homme au lieu d'(une ânesse) dans cette position d'équilibre, cet homme devra être tenu non pour une chose pensante, mais pour l'âne le plus stupide, s'il périt de faim et de soif»

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